Le nid des Phoenix (B.O.)

de Richard Bois – Ruwenzori – 2012-2014

Les deux volets de ce diptyque documentaire ont la particularité d’avoir des musiques composées et réalisées de manière très différente. Autant pour le premier volet, la composition comme la réalisation de cette musique, sont très solitaires, autant celle du deuxième est très ouverte sur l’extérieur avec des invités.

J’ai composé et joué tous les instruments de la musique de « genèse ». Cette volonté de création fermée est en cohérence avec le lieu clos qu’était le sanatorium. De la voix, aux guitares, en passant par les percussions tout est proche et simple, … accessible.

Cette ritournelle accompagnait une petite Alexia qui riait tout le temps lors du tournage ! J’ai utilisé une autre version de ce morceau pour le générique de fin.
Le thème de Benoit.
Une musique typiquement faite en s’amusant … pour une séquence où trois des protagonistes du film travaillent dur pour leur autonomie physique !

Pour « envol », l’écriture s’est ouverte comme le Centre de Kerpape l’a fait à partir de sa transformation en centre de rééducation. La musique de la bande annonce montre bien ce changement. J’ai fait cette bande annonce à peu près à la moitié de la production du diptyque.

Le percussionniste Olivier Kergoat, le sonneur Christophe Mahévas, la chanteuse Soazig Beija, le tubiste François Thuillier et son complice Anthony Caillet (euphonium), les chanteurs des Gabiers d’Artimon dirigés par Manuela Prado et André Le Meut et enfin le Bagad Roñsed Mor de Locoal-Mendon, tous ces artistes participent à la musique de ce deuxième volet.

Pour démarrer le deuxième volet du diptyque je voulais une musique joyeuse ! J’ai épluché tous les manuels de jazz manouche pour tenter de m’en rapprocher …
La musique du thème de Jack, avec Soazig Beija
La musique de Joachim avec François Thuillier et Anthony Caillet
La scène finale avec tout plein de monde … mais surtout le Bagad Roñsed Mor !

Ce travail sonore a aussi été possible grâce à des techniciens de grande qualité qui ont enregistré et/ou mixé ces musiques : Benoît Canu, Patrick Hampartzoumian, Jean-Michel Bocéno.

Et le plus important pour la fin, le travail créatif de composition qui se fait au cours du montage avec Olivier Hildebrandt, le monteur.