Le confinement et le land art ne font pas bon ménage. Cet épisode de la vie en France de 2020 m’a donné plein de temps pour sculpter !
Me restait cette idée de solidifier les sculptures. J’ai alors essayé une piste que j’avais testé pour A la plage : utiliser du ciment. Cela n’avait pas marché et mettre du ciment sur la plage me posait un cas de conscience. Ensuite j’avais essayé dans mon jardin mais sans armer et sans étudier les proportions de mélange.
J’avais aussi proposé un projet Pique-niques de sculptures en béton pour lequel j’ai fait quelques tests. N’ayant pas trouvé de financement, j’en étais resté aux tests.
Mon salon est devenu un lieu de test où j’ai commencé à donner les premières formes à la dixième LáMante, en béton cette fois. Voilà quoi cela ressemblait :
Vu l’ampleur de la tâche et le temps qui se libérait pour ça, j’ai vidé une pièce adjacente pour un faire un atelier. Travailler seul une sculpture de deux mètres en béton qui pèse un peu moins qu’une demi-tonne n’est pas le plus simple. Heureusement je me suis fait aider par des ouvriers les rares moments où il leur a été permis de travailler.
La première LáMante en béton est née ainsi. Deux autres ont suivi. Il m’en reste quatre à faire.
Mais deux autres projets naissent.
Je veux reprendre le travail sur les Mains, mon thème de prédilection, mais cette fois en béton, et les installer en extérieur.
Pour faire suite à Odalisc et proposer un travail complémentaire à LáMante, je démarre le projet 7, des nains un peu spéciaux.